Jardinage écoresponsable et économie circulaire
Pratiquer le jardinage biologique est une bonne manière de prendre soin de la planète et de ses habitants. Toutefois, on peut aller un peu plus loin en mettant en œuvre le jardinage écoresponsable et en s’intéressant à l’économie circulaire.
Les principes du jardinage écoresponsable
Il s’agit pour le jardinier de développer des techniques de jardinage qui ont le moins d’impacts négatifs possible sur l’environnement.
Pour cela, il doit prendre conscience des conditions environnementales dans lequel il évolue et en tirer parti. Le jardinier devrait commencer par bien appréhender le climat qui l’entoure. Il s’intéresse aux contextes bioclimatiques, soleil, précipitations, vent, etc., ainsi qu’aux microclimats de son jardin. Une fois cette étape passée, il définit ses besoins et ses attentes de manière à ne faire que les travaux qui s’imposent. Cela lui permet de choisir les espèces qu’il va produire et la manière de le faire.
À partir de cette planification, il peut structurer son jardin afin d’éviter d’avoir à corriger et à refaire ce qui entraîne des coûts et du travail. Ce n’est qu’une fois cette étape réalisée qu’il peut modeler le terrain, installer les voies de circulation, façonner le potager et implanter le jardin fruitier.
Lors des opérations de multiplication, d’acclimatation, de plantation, de gestion des herbes spontanées, des parasites et des indésirables, ainsi que celles d’entretien, de récolte et de conservation, le jardinier cherche à optimiser l’utilisation des intrants et de l’énergie, y compris la sienne.
Des actions concrètes
Plus précisément, il s’assure que son jardin est bien biodiversifié et notamment qu’il favorise les pollinisateurs. Il prend soin de la vie du sol, en fournissant de la matière organique sous forme de compost maison ou de Bionik® Compost marin et forestier. Il abandonne les engrais chimiques de synthèse pour les remplacer par des engrais naturels, tels que les engrais de la gamme Bionik®. Il délaisse le retournement du sol en effectuant un léger travail du sol par brassage. Le jardinier gère l’eau de manière qu’elle ne stagne pas en mettant en place du drainage, mais en conservant une partie sur le site afin d’alimenter les plantes. Il arrose sans gaspiller et il installe du paillis dans le but de réduire l’évaporation au niveau du sol.
Une des manières de s’assurer d’un jardin écoresponsable est de pratiquer la rétroaction. Cette approche consiste à prendre en note les actions faites au jardin, de consigner les résultats et, après analyse, dans le cas où ceux-ci sont moins satisfaisants, de les modifier. On procède ainsi continuellement afin d’atteindre la meilleure productivité possible.
L’économie circulaire
Il existe plusieurs définitions de l’économie circulaire et celles-ci évoluent dans le temps. Le principe de base est qu’il s’agit d’une économie industrielle dans laquelle une chaîne d’entreprises transforme, utilise et recycle un produit. Un des objectifs est d’atteindre l’efficience de l’économie des ressources. Toutefois, dans le cas des nutriments biologiques, comme la matière organique, l’économie circulaire cherche à les réintroduire dans la biosphère en toute sécurité.
C’est ce que fait la compagnie québécoise Gloco, avec sa gamme de produits Bionik®. Tous ces produits sont issus de résidus marins, forestiers ou d’insectes :
En utilisant ces produits, on s’assure que la matière organique et les éléments nutritifs absorbables par les plantes seront bien recyclés et utiles. Un autre bon moyen d’être écoresponsable.
Bertrand Dumont
Horticulteur et baladodiffuseur