Comment attirer les insectes utiles et les pollinisateurs au jardin?

Contrairement à une idée reçue, tous les insectes ne sont pas nuisibles aux plantes du jardin. Les spécialistes considèrent que seuls 5 à 10 % des insectes font des dégâts aux plantes cultivées. Une autre cohorte est dommageable aux plantes sauvages, et la très vaste majorité des autres est utile.

Ces insectes bénéfiques, parfois appelés alliés ou auxiliaires, sont regroupés en 2 grandes catégories : les insectes utiles et les insectes pollinisateurs. Ceux qui attaquent les plantes cultivées devraient être qualifiés d’insectes ravageurs.

Les insectes utiles

Il s’agit d’insectes prédateurs qui se nourrissent des œufs, du corps, etc. d’insectes ravageurs. Leur présence a pour effet de réduire naturellement les populations d’insectes problématiques. Le cas le plus connu est celui des coccinelles qui s’attaquent aux chenilles d’insectes ravageurs. Ce que font aussi les syrphes, les chrysopes, les ichneumons, les guêpes prédatrices et d’autres encore.

Les insectes pollinisateurs

Ils sont utiles bien sûr pour la production de la vaste majorité de légumes-fruits et de tous les fruits, mais aussi indispensables à la production de nouvelles semences. Les abeilles domestiques et les bourdons sont considérés comme les principaux insectes pollinisateurs. On oublie souvent que de nombreuses autres espèces d’insectes, et en particulier des espèces indigènes au Québec, le sont aussi. Les adernes, abeilles mineuses, abeilles fouisseuses, bourdons ardents, petites abeilles charpentières, ainsi que les halicites, sphécodes, hériades, guêpes et syrphes sont des insectes indigènes ou importés qui composent la communauté des insectes pollinisateurs. Il faut donc protéger tous ces pollinisateurs et pas seulement les abeilles domestiques dont le déclin n’est en quelque sorte que la pointe de l’iceberg des problèmes auxquels font face les pollinisateurs.

Des stratégies pour les attirer

Il existe des stratégies pour préserver et inviter les insectes utiles et pollinisateurs au jardin. La première est de réduire, voire éliminer, l’utilisation des pesticides. Que ceux-ci soient naturels (les biopesticides) ou de synthèse importe peu. On doit aussi favoriser la biodiversité en plantant des végétaux qui attirent ces précieux alliés. Lesquels choisir?

La gamme des produits Herbionik® Eco-Rustik offre une réponse facile à cette question. En effet, les mélanges Herbionik® Eco-Rustik Papillons & oiseaux, Herbionik® Eco-Rustik Bucolique et Herbionik® Eco-Rustik Plaisir des champs sont composés de fleurs annuelles, bisannuelles et vivaces qui attirent insectes utiles et pollinisateurs. En les semant dans un aménagement paysager ou au potager, on augmente significativement la présence de ces bons insectes.

Une utilisation facile

Après avoir débarrassé le sol de tous les débris, on le prépare sur 10 cm (4 pouces) de profondeur de manière à obtenir un lit de semis fin. On s’assure que le sol est humide et on le nivèle. La préparation peut se faire à l’aide d’une bêche, ou encore mieux, avec une grelinette ou une griffe rotative afin de préserver le plus possible la vie du sol. Après avoir remué le contenu du sac afin d’obtenir un mélange homogène, on sème à la volée en essayant de répartir le mélange Herbionik® Eco-Rustik choisi le plus également possible. On recouvre le tout d’une couche de terre d’environ 6 mm (¼ de pouce) et on arrose. Au cours des premières semaines, on apporte régulièrement de l’eau de manière à conserver le sol humide, mais sans excès. Une fois que les plants ont atteint entre 2 et 5 feuilles, on réduit les arrosages qui seront ponctuels par la suite. Si nécessaire, on pratique un désherbage grossier afin d’éviter la compétition entre les plantes. Un semis régulier et qui respecte le taux de couverture évite généralement cette tâche.

Bertrand Dumont
Horticulteur et baladodiffuseur